Un millier d’avocats ont rejoint un appel, lancé vendredi par des avocats parisiens sur les réseaux sociaux, à voter au second tour de la présidentielle Emmanuel Macron contre Marine Le Pen, dont l’élection conduirait à leurs yeux « à la fin de l’Etat de droit ».
Cet appel, initié par 17 avocats parisiens, avait été rejoint à la date de dimanche par un millier de signataires, la plupart avocats, selon la page Facebook dédiée à la promotion de ce texte.
« Le programme du Front national, et partant son arrivée au pouvoir, conduirait à la fin de l’Etat de droit », peut-on lire dans cette pétition, également révélée par L’Obs.
« Notre République repose sur un socle de valeurs fondamentales que sont la justice, l’égalité, la sécurité, la fraternité, le pluralisme des opinions et le respect des croyances. Marine Le Pen veut sans ambiguïté renverser ces valeurs au profit de l’autoritarisme, de la xénophobie, du repli sur soi, du corporatisme et de la haine de l’autre », affirment les avocats.
« Il est de notre devoir, pour faire barrage au Front national, de voter et d’appeler à voter Emmanuel Macron », le candidat du mouvement En Marche!, au second tour le 7 mai, déclarent-ils encore.
Selon eux, « il n’y aucune place pour un +ni ni+ qui rompt non seulement le front républicain, mais qui affaiblit la République toute entière ».
Cet appel à « un sursaut massif » fait suite à une délibération votée mardi au Conseil de l’ordre des avocats du barreau de Paris.
« Adopté à une courte majorité, ce texte appelle les avocats à la responsabilité » en vue du second tour, sans toutefois donner de consignes de vote, a regretté Me Emmanuel Daoud, membre du Conseil de l’ordre et un des promoteurs de l’appel, joint lundi par l’AFP. « Quelques-uns d’entre nous ont considéré qu’il fallait être plus engagé et dire les choses très clairement », a-t-il justifié.
Sur la liste des avocats signataires figurent notamment Basile Ader, vice-bâtonnier de Paris, Antonin Lévy, Pierre Cornut-Gentille, Hervé Temime et Jacqueline Laffont.
Avec AFP
Bonsoir,
Il n ‘ y a qu’ une chose qui dirige le monde, c ‘ est l ‘ argent. Ce n ‘ est pas pour rien qu’ il est dit : » Sa MAJESTÉ l ‘ argent » .
Les Accords de Bâle ont créé la crise qu’ ils auraient dû prévoir, nous nous marchons sur la tête.