Le président sortant a défendu son bilan sur le plateau de Des paroles et des actes.
« Nous empruntons à un taux historiquement bas », « On a sauvé le régime de retraite » … Nicolas Sarkozy a fait valoir ce qu’il considère comme les réussites de son quinquennat. Il a d’ailleurs refusé l’idée selon laquelle la France aurait perdu son AAA. En effet une seule agence a dégradé la note de la France ; or il faudrait qu’une autre agence ait fait de même afin d’entériner la perte du AAA français.
Néanmoins, pour défendre une « France forte », le candidat Sarkozy a de nouveau appelé à une « Europe forte ». « Le mot ‘frontière’ n’est pas un gros mot » a-t-il déclaré, évoquant la « majorité silencieuse » qui serait opposée aux médias et à une « pensée unique ». Cette majorité silencieuse serait la perdante de la mondialisation. Nicolas Sarkozy a ainsi promis d’exiger la réciprocité de l’échange « vis-à-vis des grands d’Asie ». Si elle n’était pas instaurée, la France appliquerait unilatéralement les mesures qui s’imposent.