Sarkozy estime que l’UMP est renforcée après la défaite dans le Doubs

Malgré la défaite de l’UMP lors de la législative partielle dans le Doubs, Nicolas Sarkozy estime que l’UMP a été préservé.

Si pour de nombreux observateurs, et même pour certains membres du bureau politique, l’UMP semble se déchirer sur l’attitude à adopter face à la montée du Front national, Nicolas Sarkozy quant à lui estime que le parti est sorti renforcé de la défaite lors de la législative partielle dans le Doubs.

Durant le conseil national qui se tenait samedi dernier, l’ancien président de la République a en effet estimé avoir rempli son « premier devoir » en « préservant l’unité de la famille politique ». Il estime d’ailleurs au passage que ses chances de remporter l’élection présentielle de 2017 étaient pour le coup bien plus grandes à présent, malgré des sondages en berne.

Nicolas Sarkozy, grand vainqueur de la division de son parti ?

« Je sors de cette opération avec le maximum d’avantages et le minimum d’inconvénients », a-t-il dit après le vote sur le « Ni front républicain, Ni Front national ». Bien qu’il n’ait pas voté pour le texte, préférant laisser aux électeurs le choix du vote mais pas pour le FN.

« Si j’étais passé en force sur le “ni-ni”, j’aurais eu les quatre cinquièmes des groupes parlementaires et de l’UMP à fond derrière moi, mais les représentants de la sensibilité centriste se seraient à nouveau branchés sur l’UDI », estime Nicolas Sarkozy. Ainsi, il pense que cette stratégie a permis de préserver l’UMP qui représente selon lui, l’union des droites et des différents partis du centre de l’échiquier politique français.

« À l’arrivée, tout le monde pense que le président de l’UMP a fait le mieux qu’il était possible de faire », se convainc-t-il. Il ajoute que la question des consignes de vote pour les prochaines élections départementales et régionales est désormais réglée, et qu’il ne devrait plus être nécessaire de revenir sur ce débat qui a une fois de plus largement divisé l’UMP ces derniers jours, démontrant que l’unité du parti était toujours bien fragile. Fin stratège, Nicolas Sarkozy précise que « tout a été mûrement réfléchi ».