Qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy est toutefois devancé par François Hollande. Une victoire du président sortant le 6 mai prochain se complique mais il y croit toujours.
Pour Sarkozy, c’est maintenant que les choses sérieuses commencent : « le moment crucial de la confrontation des projets est venu » a-t-il déclaré à la Mutualité où il a réagi aux résultats du premier tour.
Pour renverser la tendance au second tour, il propose l’organisation de trois débats : un premier sur les questions économiques, un second sur celles sociétales et un dernier sur l’international. François Hollande a refusé la tenue de ces débats, rappelant que la tradition entre les deux tours de l’élection était d’un seul débat.
Nicolas Sarkozy a ironisé sur les estimations des sondeurs ces dernières semaines : « Où est-elle cette poussée de gauche qu’on nous avait annoncée ? ». Partant de cette constatation, il considère que le second tour est « tout à fait jouable ».