Présidentielles 2017 : Nathalie Kosciusko-Morizet souhaite se présenter

L’ancienne candidate à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé son intention de se porter candidate à l’élection présidentielle de 2017.

Encore trois ans à attendre pour la prochaine élection présidentielle que le nombre de candidats à l’UMP pour la primaire de 2016 enfle semaine après semaine. Après François Fillon, l’ancien ministre Xavier Bertrand, le maire de Nice Christian Estrosi, ou encore l’ancien premier ministre Alain Juppé qui affirmait récemment réfléchir à la question, c’est maintenant au tour de l’ancienne ministre de l’Ecologie de Nicolas Sarkozy d’annoncer sa candidature pour la primaire de l’UMP qui se tiendra en 2016 et qui doit permettre de nommer le candidat du parti pour le prochain scrutin présidentiel.

2017 en ligne de mire

Dans une interview au journal Le Point, Nathalie Kosciusko-Morizet annonce tout de go quelle « travaille à fond pour préparer la primaire » , tout en précisant ne pas souhaiter prendre la tête du parti. Si la candidate malheureuse face à Anne Hidalgo avait déjà annoncé ses intentions au début du mois de juillet, elle attaque désormais frontalement son parti et ses membres les plus influents. En premier lieu, l’ancien président Sarkozy qui s’il souhaite revenir dans la course devra participer « à la primaire, la primaire elle est actée ».

Des conflits de « testostérones »

Elle ajoute que l’UMP serait dans un état désespéré, notamment après les révélations concernant l’affaire Bygmalion qui décrédibilise totalement ses membres.  « Le débat est désespérément vide, on s’épuise dans des querelles d’égo. C’est une débauche d’égotisme, des conflits de personnes, des conflits de testostérones », n’hésite-t-elle pas à déclarer.

Jean-François Copé en prend aussi pour son grade. « C’est moi qui l’ai obligé à dégager [de la présidence de l’UMP] en demandant l’organisation d’un congrès ». Elle explique par ailleurs l’avoir traité de « merde » pour lui afficher clairement tout le mépris qu’elle avait pour lui. Et de conclure que « si vous n’emmerdez personne, si vous ne gênez personne, tout le monde viendra à votre enterrement, mais vous n’aurez rien fait. »