L’actuelle ministre de l’Ecologie et candidate à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, a officiellement annoncé qu’elle ne se présentera pas à l’élection présidentielle de 2017.
Invitée ce lundi 13 octobre à l’émission Tous Politiques sur la radio France Inter, Ségolène Royal a affirmé que’elle ne souhaitait pas se porter candidate à la primaire socialiste visant à choisir le candidat du parti pour la prochaine élection présidentielle de 2017.
« Ce n’est plus mon timing », a-t-elle déclaré, précisant que « ça ne correspond plus à mon engagement, ni à ce que je me sens capable de faire pour continuer à être utile. La cause de l’environnement continuera à être mon combat, mais pas sous une forme électorale ».
« Je ne crois pas… Ça n’est pas dans mes perspectives, parce que je suis engagée aujourd’hui dans un chantier majeur qui me passionne. Il faut savoir aussi à un moment arrêter la politique, j’ai beaucoup donné, mais la continuer sous d’autres formes », a-t-elle dit. « La politique, au sens où on se présente à des élections… Ce n’est plus ma perspective », a-t-elle expliqué.
François Hollande candidat en 2017 ?
Cette annonce intervient le lendemain de la publication d’un sondage Odoxa indiquant que 55% des Français avait une mauvaise opinion de Ségolène Royal, tandis que 54% affirment dans le même temps la trouver à sa place en tant que ministre de l’Ecologie.
Dans la foulée, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a déclaré sur BFM TV, que François Hollande pourrait bien briguer un nouveau mandat, malgré une cote de popularité particulièrement désastreuse. A la question du journaliste lui demandant si le chef de l’Etat songeait à faire un second mandat, Mr Bartonlone a déclaré qu’il pensait « que François Hollande sera de nouveau candidat à l’élection présidentielle », ajoutant que pour lui cela était même une « évidence ».
D’après le président de l’Assemblée nationale, « il y a eu ces deux années difficiles (…) de réparation, mais maintenant on est dans le temps de la préparation. D’un certain côté le retour de M. Sarkozy favorise cela ».