Dans un entretien accordé à l’AFP, François Hollande s’est montré prudent quant au résultat de la présidentielle, malgré les sondages qui le donnent gagnant.
Si la confiance est de mise dans le clan Hollande, on préfère se garder de tout excès d’optimisme. Le candidat socialiste a ainsi déclaré à l’AFP qu’à trois jours du premier tour, « rien n’est joué ». Serein, l’ancien député de Corrèze a accepté d’évoquer l’entre-deux tours et promis qu’il n’y aurait pas « de négociation entre partis ».
Le costume de présidentiable, il l’a enfilé dès les primaires pour ne plus le lâcher. L’ombre de Dominique Strauss-kahn, ultra-favori des sondages avant de devoir renoncer, ne l’a pas effrayé un seul instant, lui qui a ressenti une ferveur dès l’annonce de sa candidature officialisée : « je l’ai ressentie dès les primaires. J’ai été convaincu que je serai désigné bien avant que DSK soit contraint de renoncer. Dès ma déclaration de candidature en mars 2011, c’est cette idée de victoire qui m’habitait ».