Aucun des onze candidats à l’élection présidentielle n’était présent pour répondre aux interrogations des associations France urbaine, Ville & Banlieue et de l’Association des maires de France (AMF) à ParisLes représentants de cinq candidats à la présidentielle ont tenté mercredi de répondre aux questions des maires de France sur la politique de la ville et en particulier des « quartiers prioritaires », parfois avec approximation.
Aucun des onze candidats à l’élection présidentielle n’était présent pour répondre aux interrogations des associations France urbaine, Ville & Banlieue et de l’Association des maires de France (AMF) à Paris. Le grand oral a simplement réuni les représentants de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, Emmanuel Macron et François Fillon.
Tous devaient répondre à quatre questions précises sur la politique de la ville et l’avenir des « quartiers prioritaires », en passant par le logement, l’éducation et l’emploi.
Mais dans l’ensemble, les équipes se sont contentées de considérations générales. « Il faudrait remplacer la politique de la ville par la politique de la banlieue », a ainsi proposé le représentant de Marine Le Pen, Mikaël Sala, devant la quarantaine d’élus locaux réunis dans l’auditorium de l’AMF.
« Il faut consacrer 50% du temps à l’école à l’apprentissage du français, afin de faire baisser le chômage dans les quartiers », a proposé le représentant de la candidate FN.
Chez les autres candidats, quelques approximations aussi, malgré des programmes plus précis. Jean-Luc Mélenchon a envoyé Jeannick Le Ladagec, adjointe au maire de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), présenter ses propositions « pour un logement universel et durable ». Interrogée par une élue sur la place des femmes dans la ville, elle a confessé qu’elle « n’avait pas étudié en détail » cette problématique et a invité l’auditoire à consulter le programme du candidat de La France insoumise.
« Pourriez-vous être plus précis ? », ont pourtant demandé plusieurs participants aux émissaires des candidats. Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse qui présidait la rencontre, a ainsi regretté que « la politique de la ville soit peu débattue » pendant la campagne, malgré les satisfécits qu’il a décernés aux représentants de MM. Macron et Fillon.
Avec AFP