Le chef de l’Etat n’a pas « fermé la porte » à une révision du statut de la Corse.
En déplacement à Ajaccio vendredi, le président sortant a promis de consacrer un milliard d’euros d’investissements à l’île de beauté. Sur ce milliard, 400 millions seraient investis dans un Plan exceptionnel sur les infrastructures. Il a également envisagé un nouvel examen du « cadre constitutionnel » de la Corse si l’ « initiative » vient des élus locaux.
« Si les élus corses me démontraient que le développement de la Corse était entravé pour des raisons constitutionnelles, alors nous en discuterions. Je ne veux pas fermer la porte. Je ne veux pas l’ouvrir non plus » a-t-il déclaré. En Juillet 2003, en tant que ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy avait essuyé un revers sur cette question puisque le « non » au référendum sur un nouveau statut de la Corse l’avait emporté.