Sur Europe 1, Marine Le Pen a évoqué la crise et pointé la responsabilité de la gauche.
Il faut « arrêter les plans de renflouement aux banques » a déclaré Marine Le Pen. Elle dénonce « le mensonge de la solidarité européenne ». « On n’aide pas les grecs, on aide les banques qui ont prêté aux grecs » a-t-elle précisé.
La puissance des marchés financiers l’inquiète et elle craint « qu’on utilise les marchés financiers pour essayer de pousser à un choix » lors de l’élection présidentielle qui ne soit pas celui des français. Elle a notamment cité en exemple l’arrivée au pouvoir de Mario Monti en Italie.
Hollande serait-il une alternative à ce système ? Certainement pas pour Marine le Pen. « Il est parfaitement d’accord sur les plans d’austérité » a-telle déclaré, « Il s’est abstenu sur les plans de renflouements, ça veut dire qu’il a autorisé leur versement ». Cette attitude est pour elle contraire aux valeurs de la gauche. « Que François Hollande arrête son cinéma » a-t-elle ajouté, rappelant les propos qu’il avait tenu à Londres pour rassurer la City.
Elle considère que les hommes politiques de gauche sont aussi responsables de la crise actuelle : « quand les socialistes étaient au pouvoir ce sont eux qui ont libéralisé et ouvert l’économie aux marchés financiers ». Marine Le Pen a ainsi rappelé que c’est « la gauche qui a fusionné les banques de dépôt et les banques d’affaire ».
« La crise est devant nous » a-t-elle conclu.