La candidate de l’extrême droite à la présidentielle française Marine Le Pen a déclaré mardi vouloir suspendre les accords de libre-circulation de Schengen au sein de l’UE et expulser les étrangers fichés pour radicalisation dans les « deux mois », si elle était élue.
Dans une vidéo présentant sur son site internet ses dix mesures prioritaires en cas de victoire au scrutin à deux tours des 23 avril et 7 mai, la présidente du Front national (FN), actuellement en tête dans les sondages juste devant le centriste Emmanuel Macron, promet également la tenue d’un référendum pour modifier l’organisation des institutions.
Elle souhaite notamment instaurer par ce biais un principe de « priorité nationale », la « défense de notre identité de peuple et de notre patrimoine historique et culturel » ainsi que « la réduction du nombre de députés et de sénateurs ».
En matière économique et sociale, Mme Le Pen prévoit de « baisser de 10% les trois premières tranches de l’impôt sur le revenu » et d’instaurer la retraite à 60 ans, pour les Français ayant cotisé pendant 40 ans.
Au plan sécuritaire, outre la suspension des accords de Schengen, le rétablissement des contrôles aux frontières françaises et l’expulsion des étrangers fichés pour radicalisation, elle veut déchoir de leur nationalité les binationaux « convaincus de liens avec le jihadisme ».
Avec AFP