Les différentes organisations syndicales ont unanimement dénoncé la récupération par le candidat Sarkozy de la journée internationale de solidarité et de revendications qui a lieu chaque année le 1er mai.
La CGT a accusé Nicolas Sarkozy d’user de « provocation » qui « vise à détourner et à récupérer le 1er mai par l’annonce d’un rassemblement de ses partisans, à Paris, ce jour-là, sur le thème fallacieux du ‘vrai travail’ « . Selon elle, le seul but du président-candidat serait « de diviser les salariés et stigmatiser leurs organisations syndicales ».
Annick Coupé, du syndicat Solidaires, explique justement qu’ « il s’agit clairement d’une entreprise de drague des voix du Front national pour le 2e tour de la présidentielle dans lequel Nicolas Sarkozy est en difficulté » ajoutant qu’ « il veut opposer ceux qui travaillent aux ‘assistés’: c’est la rhétorique du Front national ».
La numéro un de Solidaires souligne par ailleurs que « le 1er mai c’est la Fête des travailleurs et pas la fête du travail qui est une notion pétainiste ».