Le Pen, quand le père vient à la rescousse de sa fille

Jean-Marie Le Pen a trouvé scandaleux que le candidat du Front de gauche désire débattre avec Marine Le Pen, et il veut à présent débattre avec Jean-Luc Mélenchon.

Le président d’honneur du FN, remplacée par sa fille en janvier 2011 afin de redonner une image plus moderne et convenable au parti, estime que Jean-Luc Mélenchon n’avait pas à « prendre à partie une femme », faisant allusion aux questions posées par le candidat du Front de gauche à Marine Le Pen, qui s’était refusée à lui adresser la parole lors de l’émission de France 2 de jeudi dernier.

« Je trouve scandaleux qu’un voyou comme M. Mélenchon se croit autorisé à prendre à partie une femme » a-t-il déclaré au micro de Radio France. « Marine le Pen pour des raisons que je respecte n’a pas voulu débattre avec Jean-Luc Mélenchon. Moi je ne suis pas Marine le Pen et j’offre un débat un débat à Jean-Luc Mélenchon, je vais lui retirer son caleçon et je vais montrer ce qu’il est : le candidat des communistes qui ont du sang sur les mains et jusqu’au coude. Voilà ce qu’est Jean-Luc Mélenchon » pousuit-il.

Notons le machisme latent dont fait preuve Jean-Marie Le Pen quand il désigne sa fille comme n’étant qu’une « femme », alors qu’elle est avant une tout une candidate et représentante politique. Rappelons également que Jean-Marie Le Pen avait violemment agressé une élue socialiste en 1997 d’un coup de poing dans le ventre lui valant trois jours d’incapacité totale de travail.

Celui qui le 24 février terminait son journal de bord en citant Mussolini, (Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur) semble vouloir revenir au combat politique et par la même à la rescousse de sa fille Marine Le Pen.