Plus que jamais troisième homme de cette campagne présidentielle à 16 jours du premier tour, Jean-Luc Mélenchon était en meeting mercredi soir à Limoges.
Opération réussie pour Jean-Luc Mélenchon. Sur cette terre traditionnellement ancrée à gauche, il a réuni près de 8000 à 10000 de ses partisans dans un Zénith à son comble.
L’occasion pour le candidat du Front de gauche de dérouler ses thèmes de campagne et de répondre à ses détracteurs, qui l’accuse de diviser la gauche. L’ancien membre du Parti socialiste s’est au contraire présenté en « rassembleur ». « Personne en adhérant au Front de gauche n’a renoncé à rien, personne n’a humilié personne. Notre volonté, c’est de guérir la gauche de cette manie de couper les cheveux en quatre, puis en huit, à propos de la moindre divergence ». Si diviseur il y a, a poursuivi M. Mélenchon, c’est bien le PS, qui « a fait le choix du passage en force » et qui « nous dit que son programme, c’est à ou à laisser, qu’il n’y aura pas de négociations ».
Après Vierzon (Cher) mardi et Limoges (Limousin) mercredi, Jean-Luc Mélenchon est attendu aujourd’hui sur la place du Capitole à Toulouse.