Impôts sur les exilés fiscaux : les adversaires de Nicolas Sarkozy ripostent

Après la proposition de Nicolas Sarkozy d’imposer les exilés fiscaux, les principaux adversaires du chef de l’État n’ont pas tardé à réagir. À gauche comme à droite. 

À chaque jour sa proposition. C’est en somme ce que pense François Hollande suite à la déclaration de Nicolas Sarkozy d’imposer les exilés fiscaux. « J’ai l’impression qu’il y a une surenchère actuellement » a notamment ironisé le candidat socialiste, qualifiant l’idée du président-sortant de « leurre ». Même son de cloche chez Nathalie Arthaud, candidate du parti Lutte Ouvrière. Pour elle, Nicolas Sarkozy  « se moque du monde parce que toute sa mandature, ses actes, ça a été au contraire de les bichonner, tous ceux-là » a-t-elle déclaré.

À droite, c’est Dominique de Villepin qui est monté au créneau pour mettre en avant l’incompatibilité d’une telle réforme avec les règles actuelles de l’Union européenne. Jamais avare de phrases ciselées, le candidat de Debout la République a ainsi lancé, un brin amusé, au micro de RTL que « le système fiscal français ne serait jamais aussi malin, aussi ingénieux qu’un exilé fiscal ».

Du côté de l’UMP, on préfère parler de « patriotisme fiscal » tout en se défendant de faire de la surenchère.