Dans le cadre de l’affaire du Carlton de Lille, des élus de l’UMP accusent François Hollande d’avoir « couvert par son silence » des « affaires de fric et de sexe ».
Des élus UMP mettent en cause le candidat socialiste en établissant un lien entre l’affaire DSK et son directeur de campagne, Pierre Moscovici. Proche de Dominique Strauss-Kahn, Pierre Moscovici est montré du doigt par certains élus UMP qui s’interrogent sur ses liens avec les récents scandales impliquant DSK. Pour François Hollande cette attaque « fait partie de ce que cette campagne charrie de pire : l’amalgame, la suspicion, la dénonciation ». Il trouve également « inadmissible de considérer que, parce que Pierre Moscovici a été un proche de Dominique Strauss-Kahn, il aurait été informé de sa vie privée ».
Ne souhaitant pas polémiquer davantage, François Hollande estime simplement « qu’il y a des règles dans le droit français. On n’est pas responsable de ses amis, de leur comportement privé. On n’est pas forcément informé. D’ailleurs, qui l’était? ». Selon lui ce type d’attaque est bien loin des préoccupations actuelles du pays et des français, il dit à ce sujet : « Franchement, nous sommes dans une crise, le pays cherche son destin et sa voie et voilà qu’on fait des polémiques de cette sorte ». « Je demande à l’UMP […] d’avoir pour les français davantage de respect » ajoute-t-il.
Loin d’élever le débat, cette polémique n’est qu’un coup-bas de plus dans cette campagne des plus discourtoises.