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Après les insultes dont a été victime le président de la République, le candidat socialiste a appelé ses militants à ne pas céder à la violence verbale.
Il a ainsi affirmé jeudi que durant tout la campagne présidentielle, il ne fallait pas « céder à la polémique inutile, à la violence verbale et encore moins à la violence physique » après l’accueil houleux de Nicolas Sarkozy par des militants du Parti socialiste à Bayonne.
« Nous devrons être à la hauteur du rendez-vous de l’élection […], ne jamais céder à la polémique inutile, à la violence verbale encore moins à la violence physique », a déclaré le candidat socialiste à la présidentielle de 2012 durant son meeting de Lyon, ajoutant que « le seul droit que nous avons […] est le droit de manifester, et aussi le devoir d’utiliser le bulletin de vote ».
Le président Sarkozy avait été accueilli avec des insultes par une centaine de militants du PS alors qu’il se rendait dans une brasserie du centre-ville de Bayonne. Il a aussitôt accusé François Hollande d’avoir « échauffé les esprits de la base » en « annonçant l’épuration » à l’Elysée.
