La candidate frontiste pour les présidentielles a déclaré que les divergences au sein du FN étaient moindres qu’à l’UMP ou qu’au Parti socialiste.
Après le refus de Marine Le Pen de vouloir débattre avec Jean-Luc Mélenchon et la réaction de Jean-Marie Le Pen, qui par la suite avait désiré en découdre avec le candidat du Front de gauche, la présidente du FN assure que les divergences dans son parti sont beaucoup moins importantes qu’au sein de l’UMP ou du Parti socialiste.
Elle a affirmé sur Canal+ que le « FN n’est pas une secte. Il y a moins de divergences au sein du FN qu’il n’y en a à l’UMP où, en toutes circonstances, il y a les pour, les contre et les bien au contraire […] ou au sein du PS » . Elle ajoute que « Jean-Marie Le Pen est Jean-Marie Le Pen. C’est un homme libre, il dit ce qu’il pense, mais il n’est plus le candidat (du FN). C’est moi qui suis la candidate ».
Elle a toutefois admis qu’il y avait des divergences de point de vue avec son père Jean-Marie Le Pen, mais que cela ne changeait rien à sa stratégie électorale et que dans tous les cas les français votait pour elle et non pour Jean-Marie Le Pen, simple président d’honneur du Front national.