Europe Ecologie-Les Verts, qui avait passé un accord électoral avec le candidat PS Benoît Hamon pour les législatives, a officiellement appelé vendredi à une rencontre entre « les forces qui se réclament de la gauche et de l’écologie » pour envisager des « candidatures communes ».
Dans un communiqué, le parti écologiste a estimé devoir cet effort de rassemblement « aux près de 26% des électeurs qui ont voté pour un projet de transformation à l’élection présidentielle », additionnant les voix remportées par Jean-Luc Mélenchon (19,6% des voix) et Benoît Hamon (6,3% des voix) au premier tour de la présidentielle.
« Un quart de la population ne serait pas représentée à l’Assemblée si nous n’agissons pas de manière collective », a insisté EELV.
Le parti a donc appelé « les forces qui se réclament de la gauche et de l’écologie à se rencontrer au plus vite pour créer les conditions de candidatures communes aux législatives dans un maximum de circonscriptions », afin de créer « un pôle progressiste et écologiste à l’Assemblée nationale ».
« Les forces écologistes et de gauche, qui ont projet de transformer la société, et qui ont porté à l’élection présidentielle un projet de défense de l’environnement, de justice sociale, de renouvellement de la démocratie et de réorientation des politiques européennes, doivent se rassembler pour porter leurs idées dans la prochaine législature », a ajouté EELV.
Interrogé par l’AFP, le député européen Guillaume Balas, proche de Benoît Hamon, a également assuré que le camp du candidat socialiste souhaitait des candidatures communes, avec La France insoumise, le PCF et EELV. « Si on parvient à faire des alliances, on peut avoir un nombre de députés importants, si ce n’est pas le cas, tout le monde va se faire ratiboiser », a-t-il alerté.
Des discussions sur d’éventuels retraits mutuels devaient se tenir vendredi après-midi entre le mouvement mélenchoniste et les communistes.
La France insoumise (LFI) demande aux candidats qu’elle investit de signer une charte par laquelle ils s’engagent à se présenter sous son logo, à dépendre de son association de financement et à accepter une discipline de vote dans le futur groupe parlementaire. Jusqu’alors, à l’exception du Parti de gauche, aucune formation politique n’a accepté ces conditions.
Avec AFP