Débat stérile entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon

La candidate du Front National, Marine Le Pen a catégoriquement refusé de débattre avec Jean-Luc Mélenchon lors de l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2.

Jean-Luc Mélenchon arrive sur le plateau et demande à Marine Le Pen de bien vouloir s’expliquer sur certaines propositions de son programme, notamment sur la fin des remboursements pour les femmes pratiquant un IVG. C’est alors que la candidate FN se tourne vers David Pujadas, refusant de répondre à Jean-Luc Mélenchon, et livre une véritable diatribe à l’encontre de France 2, considérant que la chaîne a invité le candidat du Front de gauche dans le seul but de faire de l’audimat. Elle estime que « ce débat a été organisé pour une logique commerciale ».

Refus de répondre à Mélenchon

Elle ajoute peu après, qu’elle désire débattre avec des « candidats à la présidentielle », et non pas avec « des candidats à des postes de ministres ». Jean-Luc Mélenchon étant tout de même crédité de près de 10% d’intentions de vote dans les derniers sondages. Par ailleurs, Marine Le Pen explique qu’elle ne débattra pas avec un candidat qui, soit-disant, l’insulterait en permanence dans ses meetings et par médias interposés, comme par exemple lorsque Jean-Luc Mélechon l’avait qualifié de « fasciste » ou de « réactionnaire confite ». Elle a poursuivi en expliquant qu’elle discuterait avec le candidat Mélenchon, à la condition qu’il s’excuse et qu’il affirme ne pas soutenir François Hollande pour le second tour de la présidentielle.

Un « infâme parti »

Mais Jean-Luc Mélenchon lui réplique que quel que soit le candidat de gauche au second tour, François Hollande, lui-même ou Philippe Poutou, la gauche se soutiendrait mutuellement et que donc c’est tout naturellement que son parti se rallierait à Hollande ou Poutou. Il ajoute ensuite, que de toute façon il démontrerait son « imposture » et l’hypocrisie du FN et qu’il avait bien « l’intention de combattre votre infâme parti partout où je le pourrai ». A l’attaque de Marine Le Pen le qualifiant de « leurre » du Parti socialiste, il lui rétorque que « si j’étais un leurre, vous n’auriez pas si peur ».

Retrouvez ci-dessous le passage télévisuel entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon :