Crédité de seulement 2 à 3 % d’intentions de vote dans les derniers sondages, Dominique de Villepin ne désespère pas d’être au premier tour des présidentielles de 2012.
« Ce qui m’importe c’est d’être sur la ligne d’arrivée, c’est pas d’être en tête des sondages, hier ou aujourd’hui. Nous en reparlerons dans 2 ou 3 mois » a-t-il déclaré lors d’un entretien au Figaro. Habitué d’abracadabrantesques envolées lyriques, il ajoute « je ne suis pas une bulle politique, j’ai un parcours, j’ai une expérience. A un moment donné, la réalité l’emporte sur les images, la réalité l’emporte sur la fiction. Je ne suis pas un candidat en sucre, je ne fonds pas dans l’eau, je ne m’effrite pas avec l’air du vent. Il va faire froid, très froid au début de l’année, nous verrons qui résistera ».
Le fondateur du parti République solidaire, qu’il quitte au mois de septembre pour y retourner quelques temps plus tard, affirme qu’ « il y aura surtout les Français, qui regarderont les hommes et les femmes qui sont candidats et qui verront la différence entre des tempéraments de circonstance et les vrais tempéraments qui se sont façonnés au fil de l’histoire ».