Le favori de cette présidentielle chypriote, Niko Anastasiadis, a largement devancé son adversaire de la gauche en remportant l’élection avec 57,5 % des voix.
Tous les sondages le donnaient comme principal favori pour cette élection dans un climat de crise économique majeure que le pays traverse depuis maintenant plusieurs mois. Le leader du parti conservateur a ainsi remporté le deuxième tour de la présidentielle avec 57,5 % des suffrages exprimés.
Le candidat de la gauche, Stavros Malas, soutenu notamment par les communistes, n’a recueilli que 42 % des voix.
« A l’issue de ce scrutin, il y a une défaite du pessimisme et du désespoir », a déclaré le nouveau chef de l’Etat chypriote. « Et si il y a un vainqueur, c’est l’espoir et la perspective d’amélioration », a-t-il ajouté.
Dans un pays où le chômage atteint quasiment 15 %, Mr Anastasiadis a su susciter l’engouement en promettant de redresser l’économie du pays, par ailleurs au bord du gouffre. « On est heureux, témoigne à Nicosie Isabelle Taka, une jeune femme. On voulait le changement et maintenant ce changement arrive. J’espère que ça va aller. En tant que fonctionnaire, j’espère que les choses vont s’améliorer », témoignait une jeune femme dans les rues de Nicosie.