Le député Christophe Castaner, qui a été porte-parole d’Emmanuel Macron durant sa campagne, a indiqué lundi à BFMTV et RMC vouloir éviter tout « frondeur » dans la future majorité présidentielle qu’il appelle de ses voeux.
« Une des choses dont on a souffert dans le mandat qui vient de se terminer », c’est que « ce n’est pas sa ligne qui a été validée et très vite les frondeurs ont empêché le président de la République », a analysé M. Castaner.
Ainsi « ce que nous souhaitons, c’est ne pas avoir nos propres frondeurs », mais « avoir des femmes et des hommes qui s’engagent sur les grands projets, les engagements pris par Emmanuel Macron devant les Français ».
Le mouvement En Marche !, qui devrait selon lui devenir « En Marche la République », veut construire « une majorité composée de femmes et d’hommes qui viennent du PS, des Républicains, du centre, mais aussi qui viennent – et ce sera au moins la moitié de nos candidats – de la société civile » pour « sortir de cet entre-soi politique », a rappelé M. Castaner. En outre, cette majorité sera « jeune et paritaire ».
Les candidats issus du PS ou de LR devront-ils abandonner leur appartenance partisane ? « Emmanuel Macron ne le demande pas, ils pourront garder leur rattachement s’ils le souhaitent. Mais ils doivent s’engager à soutenir la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron » sur son programme et « ils devront siéger dans le groupe majoritaire », a répondu le député qui est déjà en congé du PS.
Ce traitement vaut pour Manuel Valls (PS) et Bruno Le Maire (LR), qui doivent « s’engager à être dans le groupe de la majorité présidentielle » et « c’est à eux de faire ce choix-là », a-t-il précisé.
« On ne distribue pas comme ça un pin’s pour les législatives, on veut des engagements concrets », a-t-il ajouté.
Avec AFP