En meeting aujourd’hui à Palavas-les-flots dans l’Hérault, Marine Le Pen n’a pas fait de cadeaux à ses deux rivaux pour la présidentielle, François Hollande et Nicolas Sarkozy.
L’histoire des parrainages entérinée, Marine Le Pen semble avoir donné un second souffle à sa campagne. Lors de son discours, la candidate à l’Élysée s’est montrée virulente à l’égard de ses prédécesseurs, de gauche comme de droite. Notamment en matière d’immigration. Sur l’un de ses thèmes favoris, elle n’a pas hésité à associer leurs politiques à une » dictature de malheur », à l’image de « Sarkozy comme Jospin, et Chirac et Mitterrand » qui, selon elle, » font venir des millions d’immigrés dans notre pays pour faire baisser les salaires, vouloir en toutes circonstances leur accorder des droits supplémentaires ». En adepte du genre, la candidate du Front national n’a pas tari d’éloges envers ses adversaires. Tandis que le chef de l’État est dépeint comme un « menteur » atteint de « schizophrénie », François Hollande, lui, est qualifié de « bobo de gauche qui ose se réclamer du peuple alors qu’il ne cesse de le poignarder dans le dos ».