La candidate de l’extrême droite française Marine Le Pen a estimé jeudi soir que la présidentielle du 7 mai constituait « un référendum pour ou contre la France », lors d’un meeting à Nice, dans le sud-est de la France.
Se présentant comme tenante du « patriotisme économique », elle a dit vouloir « redonner des frontières à la France » et « dompter la mondialisation », accusant son adversaire centriste Emmanuel Macron, un ancien banquier d’affaires, de vouloir faire du pays « une salle de marché ».
« Cette élection présidentielle est un référendum pour ou contre la France. Moi je vous appelle à choisir la France, pas M. (Emmanuel) Macron dont le projet est la dilution de la France », a-t-elle clamé, devant quelque 4.000 soutiens et une forêt de drapeaux bleu blanc rouge.
Elle a longuement étrillé le programme de son rival, arrivé en tête du premier tour dimanche dernier et vainqueur le 7 mai selon les sondages, estimant qu’il était porteur d’une « concurrence généralisée entre nous et entre les entreprises ».
« La mondialisation est là. Je ne la nie pas. Je veux la dompter. Sans angélisme, en mettant la France dans les conditions d’en tirer le meilleur, pas le pire », a déclaré Mme Le Pen.
« Je serai une présidente qui protège, qui mettra en oeuvre le patriotisme économique en faveur de nos entreprises, qui, pour les salariés et les retraités développera votre pouvoir d’achat et pour tous, garantira notre système social et particulièrement notre système de santé », a-t-elle promis.
Avec AFP