Lors de son premier meeting à Metz en tant que candidate, Marine Le Pen veut représenter la France des « oubliés et des invisibles ».
Elle a ainsi voulu se démarquer des autres partis qu’elle considère comme étant soit « affairiste et immorale » à droite, soit « boboïsée et corrompue » à gauche. La candidate du Front national s’est montrée comme étant proche des français et de leurs préoccupations, tant économiques que sociales, s’adressant à tous les « agriculteurs, aux chômeurs, aux ouvriers, aux jeunes, aux artisans, aux commerçants, aux retraités, aux habitants des campagnes« .
Ils étaient près d’un millier à être venus à ce meeting de la candidate FN, moyennant un droit d’entrée de cinq euros. Nombreux étaient là par simple curiosité pour « voir » et surtout découvrir ce qu’elle pouvait penser de la situation actuelle de la France en pleine crise économique et qu’elle serait ses propositions pour la présidentielle de 2012. Axant son discours sur une sortie de la monnaie unique, leitmotiv du FN depuis maintenant plus de dix ans, avec un retour au Franc. « La disparition de l’euro serait-elle la fin du monde ? C’est juste la fin d’une expérience malheureuse et cette fin peut se gérer correctement, dans l’ordre » a-t-elle ainsi déclaré et de dénoncer la « secte des adorateurs de l’euro« .
« La réindustrialisation n’est qu’un leurre si on maintient une monnaie unique qui nous tire vers le bas, qui épuise nos finances publiques et conduit à la ruine nos PME et nos exportateurs » a déclaré la candidate qui se trouvait à seulement quelques kilomètres de l’usine Arcelor-Mittal ayant fermé en mars 2009, et ce, malgré les promesses de Nicolas Sarkozy de maintenir l’usine en fonctionnement.