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La charte d’organisation des primaires de l’UMP visant à élire le candidat représentant le parti pour l’élection présidentielle de 2017 a été publiée par le quotidien Le Monde.
Six chapitres constituent la charte de l’UMP qui fixe les règles du jeu des primaires de l’UMP qui se dérouleront les 20 et 27 novembre 2016. Sont inscrits notamment dans cette charte « le seuil de parrainages nécessaires pour concourir ou le nombre de bureaux de vote ».
On apprend ainsi dans cette charte que si aucun candidat ne parvient à atteindre le chiffre des 50% des suffrages exprimés, un second tour aura lieu pour départager les deux candidats qui auront fait le meilleur score. Cette élection visant à choisir le candidat du parti pour la présidentielle de 2017 sera ouverte à tous, adhérents à l’UMP ou non. Il faudra payer deux euros pour avoir le privilège de participer à ce scrutin interne afin d’avoir la joie de glisser un bulletin de vote pour son candidat préféré dans l’un des 8000 bureaux mis en place dans toute la France.
Le vote par procuration interdit pour la primaire de l’UMP
À défaut d’être adhérent au parti, il faudra cependant obligatoirement signer un texte affirmant que vous partagez « les valeurs républicaines de la droite et du centre ». D’autres conditions sont requises afin de pouvoir voter lors de cette primaire comme le fait d’être âgé d’au moins 18 ans et d’être inscrit sur les listes électorales.
Le système de vote par procuration a été banni par les créateurs de la charte en raison des nombreuses irrégularités observées lors de l’élection du président de l’UMP en 2012 qui avait failli faire exploser le parti. Jean-François Copé et François Fillon s’étaient en effet annoncés tous deux présidents du parti à quelques minutes d’intervalles, ouvrant la brèche à une guerre fratricide. L’utilisation massive de la procuration pour voter, entre 20 000 et 30 000 sur un total de 170 000 votants, avait semé le doute quant à d’éventuels abus et fraudes par l’un des candidats…
Les candidats pour la présidentielle dans les starting-blocks
Concernant les candidats à cette primaire, ils devront réunir les parrainages d’au moins 2.500 adhérents, 25 parlementaires et 250 élus répartis sur au moins 30 départements. Nathalie Kosciusko-Morizet et Xavier Bertrand sont déjà en désaccord sur ce point dans le mesure où ils se pourraient qu’ils ne parviennent pas à réunir autant de soutiens de la part de députés et de sénateurs. Tous les candidats devront en outre s’engager à « soutenir publiquement le candidat à la présidence de la République désigné à l’issue de la primaire et à prendre part à sa campagne ».
On retrouvera donc comme probable candidat à cette primaire pour l’élection au poste suprême de l’Etat français : Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand et l’ancien premier ministre François Fillon, qui a déjà dévoilé quelques détails sur son programme en cas de victoire.
