Sarkozy annonce que sa candidature à l’élection de 2017 n’est pas « obligatoire »

Invité ce jeudi 19 février dans les studios de la radio Europe 1, Nicolas Sarkozy a vertement critiqué la politique de François Hollande et de son premier ministre Manuel Valls et a indiqué que sa candidature à l’élection présidentielle de 2017 n’était pas « obligatoire ».

Deux jours après que le gouvernement ait décidé de passer en force la loi Macron en usant de l’article 49-3, qui permet de passer outre le vote des députés à l’Assemblée nationale, Nicolas Sarkozy a décidé de prendre la parole pour dénoncer la mauvaise gestion du pays par l’actuelle majorité et par le président de la République, accusant l’exécutif de « faiblesse ».

Précisant tout d’abord que son gouvernement et lui n’avait jamais eu besoin d’utiliser le 49-3, disposant d’une majorité confortable et en accord avec la politique gouvernementale, il a estimé que cette procédure était purement et simplement « la conséquence des mensonges répétés de François Hollande ».

L’élection de 2017 n’est peut-être pas pour Nicolas Sarkozy

« Quand on a expliqué pendant toute une campagne (en 2012, NDLR) qu’on ferait une politique de gauche, qu’il n’y avait pas de crise dans le pays, que tout était dû à un certain Nicolas Sarkozy », « on crée les conditions de la révolte », a expliqué l’ancien chef d’Etat.  D’après lui, la « toute petite loi Macron » ne résoudra pas les problèmes économiques que connaît la France et que le nombre de chômeurs sera bien plus élevé à la fin de l’année 2015.

Suite à ces attaques contre le gouvernement et le président de la République, Nicolas Sarkozy a indiqué, parce qu’il bien se présenter comme la solution, que ses équipes et lui travaillaient à l’élaboration d’une « alternative » pour la présidentielle de 2017.

Si le président de l’UMP explique être en plein travail au sein de son parti lorsqu’il n’est pas à l’autre bout de la planète pour donner des conférences payées rubis sur ongle, il précise toutefois que sa propre candidature pour le prochain scrutin présidentiel n’est pas « obligatoire »« Si ce n’est pas moi, ce n’est pas moi », a-t-il ainsi déclaré, laissant planer le doute, quand d’autres comme Alain Juppé a clairement affiché ses ambitions.

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