Nouveau coup dur pour l’ancien chef d’Etat Nicolas Sarkozy qui se retrouve une nouvelle fois au coeur d’une enquête, cette fois-ci pour abus de confiance.
Le parquet de Paris a en effet décidé d’ouvrir une information judiciaire envers l’ancien président de la République pour « abus de confiance », « complicité » et « recel » suite au paiement des indemnités par l’UMP des amendes infligées par la commission des comptes de campagnes à l’ancien candidat de la présidentielle de 2012.
Après l’affaire, Karachi, Kadhafi ou encore Bettencourt, Nicolas Sarkozy accumule les affaires auprès des tribunaux. Des affaires qui le renforceraient si l’on en croit le nouveau candidat de l’UMP pour la présidentielle de 2017, qui n’hésite pas à déclarer lors de ses meetings que ces différentes procédures ont « beaucoup renforcé sa détermination » à se présenter aux primaires de l’UMP qui doivent désigner le prochain candidat du parti de droite.
« Je ne me plains pas, je continuerai à répondre à tout. Mais cela a beaucoup renforcé ma détermination parce que je n’aime pas l’injustice, je n’aime pas le mensonge. Et si on voulait que je reste tranquille dans mon coin, il ne fallait pas agir comme ça », s’est-il exclamé depuis son pupitre de Vélizy-Villacoublay lundi dernier.
363.615 euros d’amende avaient été infligés à Nicolas Sarkozy, or c’était l’UMP qui à l’époque s’était chargée de régler la note, alors que le parti est déjà exsangue financièrement après plus de 70 millions d’euros de dettes.