Présidentielle 2017 : Fillon s’accroche à ses espoirs

François Fillon espère être bien présent pour la prochaine élection présidentielle de 2017, malgré des sondages défavorables.

« Le seul objectif, c’est de tenir… et d’être là au dernier moment », déclare celui qui pourrait se retrouver face à son ancien président en cas de primaire à l’UMP pour désigner le candidat du prochain scrutin présidentiel de 2017.

Largement distancé dans les sondages par Nicolas Sarkozy et Alain Juppé avec seulement 3% d’opinions favorables auprès des sympathisants de l’UMP, François Fillon se veut plutôt optimiste et affirme se méfier prendre les sondages avec mesure. « J’ai appris à me méfier des sondages auprès des sympathisants », explique-t-il en référence aux études qui le voyaient remporter avec fracas la présidence de l’UMP face à son rival Jean-François Copé.

« Je pense surtout que la roue des sondages va tourner plusieurs fois d’ici là. Il y aura des favoris qui brilleront à un moment donné. Et puis après, il y en aura d’autres », ajoute l’ancien locataire de Matignon.

Un froid persistant avec Sarkozy

Et pour tenter de redorer son blason, Mr Fillon est parti sur les routes de France depuis plusieurs mois pour tenter de convaincre les sympathisants de droite de sa légitime candidature pour les prochaines présidentielles. Lors des municipales de mars dernier, l’ancien premier ministre est ainsi allé à la rencontre des Français pour soutenir les différents candidats.

Au total, Mr Fillon aura effectué plus de soixante déplacements dans les départements de l’Hexagone.  » Ce tour de France a été une période de convalescence pour lui, notamment auprès de l’opinion », analyse Patrick Stephanini, secrétaire général de Force républicaine, le mouvement créé par Fillon après le RUMP.

Quant au retour probable de Nicolas Sarkozy dans la course en 2017, François Fillon ne semble pas perturbé outre mesure et n’hésite pas à taclé l’ancien président en déclarant que l’on « ne peut pas être et avoir été ». Questionné sur l’éventualité de reparler à l’ancien chef de l’Etat, Fillon affirme : « Ça viendra naturellement, dit-il. Mais il faut un climat de confiance… ».