A Toulon, le président sortant tenait son dernier grand rassemblement avant le deuxième tour de l’élection présidentielle.
Le « monde est au bord du gouffre » et pour y faire face il faudrait un « sursaut national ». Nicolas Sarkozy a voulu se poser en protecteur face aux dangers qui guettent la France : « La moindre erreur peut nous faire basculer » a-t-il ajouté.
A ce propos, il s’en est pris à son adversaire François Hollande : « C’est toujours pareil avec les socialistes, ils font des promesses à tout le monde, ils promettent des lendemains qui chantent, et puis quand ils ont fini de distribuer ce qu’ils n’ont pas, quand la faillite se profile, quand la confiance s’effondre, ils se rallient en catastrophe à l’austérité ». Nicolas Sarkozy fait référence au tournant de la rigueur amorcé par François Mitterrand au début des années 1980.
Pour Sarkozy, la gauche a « abîmé la République » et son « laxisme face au communautarisme, son laxisme face à la délinquance » ne ferait qu’envenimer la situation française.