Invité ce matin sur Europe 1, la candidat socialiste a considéré que le discours de Nicolas Sarkozy sur les frontières n’étaient pas le « sujet principal » de l’élection présidentielle.
« Je ne pense pas que la frontière soit le sujet principal de l’élection présidentielle » a-t-il dit, alors que le président sortant souhaiterait « remettre les frontières au centre du débat et de la question politique ».
« La France n’a jamais été sans frontières. La France n’est pas ouverte à tous. La preuve, c’est que nous avons des règles et des principes pour entrer sur le territoire. Elle n’est pas ouverte à tous les produits…. Ne laissons pas penser qu’il y a eu dans ces dernières années une espèce d’acceptation » a-t-il lancé.
Il a toutefois précisé qu’il fallait « maîtriser l’immigration » tout en expliquant que cela se faisait au niveau européen. Pour ce qui concerne une « levée d’un certain nombre de règles », il s’interroge : « qui en a décidé? Qui est le président de la République depuis cinq ans? Qui a présidé le G20? Qui a présidé l’Union européenne? ».
« On viendrait vous dire: au bout de dix ans, nous constatons finalement que nous ne maîtrisons pas la mondialisation, c’est vrai, la mondialisation n’est pas maîtrisée », a-t-il dit, ajoutant que « c’est le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui a été aussi ministre de l’Intérieur pendant cinq ans, qui a été le responsable de la politique migratoire ».