Le candidat socialiste ne veut pas de la « peur » mais de « l’espoir ».
Sur France info, François Hollande a de nouveau appelé au rassemblement dès le premier tour, sans pour autant attaquer Jean-Luc Mélenchon : « Je n’ai pas d’adversaire à gauche » a-t-il déclaré.
Il est aussi revenu sur la prestation de Nicolas Sarkozy lors de son meeting de la Concorde dimanche, et notamment sur la proposition du président sortant de stimuler la croissance par une intervention de la BCE directement auprès des Etats, que refuse l’Allemagne. François Hollande, qui propose la même solution, a raillé son adversaire : « Il est bien temps qu’il arrive à la lucidité au terme de son mandat ».
Enfin, le socialiste a réagi aux déclarations venues de droite, estimant qu’une victoire d’Hollande le 6 mai sonnerait le retour de la spéculation massive contre la France. Hollande s’en est offusqué : « Appeler à la spéculation comme une forme de menace sur le vote des Français est à la fois indécent sur le plan des principes (…) et inutile sur le plan électoral ». Il s’en remet non pas aux marchés mais aux Français qui sont « souverains ». « Les français méritent mieux que la peur, ils méritent l’espoir » a-t-il affirmé.