Eva Joly, entre la « gauche molle » et la « gauche folle »

La candidate écologiste pense toutefois que l’accord avec le Parti socialiste sera respecté si François Hollande l’emporte en mai.

Eva Joly a commencé fort son passage dans l’émission Des paroles et des actes mercredi : elle s’est dite « coincée un peu entre la gauche molle qui promet rien et la gauche folle qui promet tout ». François Hollande et Jean-Luc Mélenchon, représentants respectifs de ce qu’elle appelle la « gauche molle » et la « gauche folle », ne sont pas des bons représentants de l’écologie à ses yeux.

Pour construire une France et une Europe écologique, Eva Joly prévoit d’augmenter de 15% actuellement à 40% en 2020 la part des énergies renouvelables. Elle envisage également la sortie «  de façon ordonnée et programmée » du nucléaire, rappelant que la situation à Fukushima n’est toujours pas réglée. Un million d’emploi serait créé d’ici 2020 avec la transition énergétique.

Sur le plan européen, elle souhaite un protectionnisme environnemental : les produits importés devront répondre aux exigences environnementales pour entrer sur le territoire.

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