La guerre des mots continue de plus belle entre Nicolas Sarkozy et François Hollande. Interrogé sur France Info ce matin, le président-candidat n’a pas fait dans la nouveauté.
À onze jours du premier tour de l’élection présidentielle, tous les moyens sont bons pour décridibiliser son adversaire. Nicolas Sarkozy l’a bien compris : il faut appuyer là ou ça fait mal. Depuis quelques jours, l’exécutif , François Fillon en tête, ont adopté un angle d’attaque bien précis : pointer l’inexpérience de François Hollande sur la scène européenne et internationale. Avec un objectif : convaincre les électeurs que la crise financière reprendra de plus belle si le candidat socialiste est élu le 6 mai prochain. « Si on recommence à embaucher des fonctionnaires, on recommence à dépenser, on met en cause la réforme des retraites, ce n’est pas un risque que les taux d’intérêt vont remonter, c’est une certitude (…), on déclenchera immédiatement une crise de confiance massive », a ainsi mis en garde le président sortant et candidat de l’UMP, sur France Info.
Pourtant, en octobre 2011, l’UMP, uni derrière le chef de l’Etat, avait déjà agité le spectre d’une perte du triple A si le Parti socialiste gagnait l’élection. Une note souveraine que la France avait justement vu se dégrader en janvier. Soit 4 mois avant le premier tour.