Nicolas Dupont-Aignan, candidat souverainiste à la présidentielle était présent mardi 3 avril, sur le parvis de la gare du Nord à Paris pour dénoncer des « conditions de transport déplorables ».
« Il faut renationaliser définitivement et stopper la libéralisation de certains services publics(…). Il n’y a pas de concurrence possible pour le train. On l’a vu en Angleterre ». Nicolas Dupont-Aignan a beau être de droite, cela ne l’empêche pas de piocher à gauche. Le député-maire d’Yerres, en déplacement à la gare du Nord, a plaidé pour « une autre politique en matière ferroviaire » en « libérant les services publics de la tutelle idéologique de Bruxelles » devant laquelle « se sont couchées la gauche et la droite ». Dans sa ligne de mire, la SNCF et les prix qu’elle pratique pour le TGV : « aujourd’hui, on est en train d’en faire un produit de luxe, réservé aux plus riches. C’est devenu une pompe à fric pour la SNCF et c’est inacceptable ».
Le candidat du parti Debout la République s’est ensuite rendu en transports jusqu’à la gare de Lyon, ticket à la main.