Le chef de l’Etat était lundi sur le plateau de Parole de candidat, sur TF1.
Il a proposé de faire payer la différence entre l’impôt que paie un exilé fiscal dans le pays qui l’accueille et celui qu’il aurait dû être payé en France. Si l’exilé fiscal, qui à la différence de l’expatrié quitte son pays d’origine pour des raisons exclusivement fiscales, refusait de le faire, il serait « libre de prendre une autre nationalité » a précisé sa porte-parole Nathalie Kosciusko-Morizet qui refuse de parler de « déchéance de nationalité ».
L’exilé fiscal « devra déclarer à l’administration française ce qu’il a payé comme impôt à l’étranger » a indiqué Nicolas Sarkozy. « Si c’est inférieur à ce qu’il aurait payé sur les revenus de son capital en France, on lui fera payer la différence ».
Cette proposition, qui ne concerne que le patrimoine, est aussi celle de Jean-Luc Mélenchon. Néanmoins, pour s’appliquer, il faudrait revenir sur les règles européennes.