Le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a assuré jeudi qu’il « n’y aura pas d’augmentation d’impôts pour les plus faibles » mais a refusé de s’engager sur d’éventuelles baisses.
Il a également précisé que le prélèvement à la source « ne se fera pas » s’il se révèle être une « source de complexité pour les entreprises ».
« La situation est compliquée », a indiqué M. Darmanin sur Cnews. « On a beaucoup de dépenses publiques et il y a un gros déficit. On doit rassurer nos partenaires européens, et protéger les plus faibles en relançant notre économie », a-t-il avancé. « Ce ne doit pas être la purge mais on va essayer d’être non démagogue sur la baisse des impôts », a-t-il poursuivi.
Sur la CSG, un prélèvement qu’Emmanuel Macron a prévu d’augmenter, M. Darmanin a estimé qu’il s’agissait d’un « bon impôt » car « il est proportionnel ».
« Dans le projet du président de la République, il permet un meilleur pouvoir d’achat pour les salariés car il permet de supprimer un certain nombre de cotisations », a-t-il déclaré. Par ailleurs, « les retraités seront protégés », a-t-il ajouté.
Celui qui « espère » pouvoir dans le gouvernement « incarner le gaullisme social » soucieux « du respect des grands comptes publics et en même temps de la protection des plus faibles », s’est aussi dit « très heureux de mettre en place la suppression de la taxe d’habitation ».
Le prélèvement des impôts à la source est de son côté un sujet sur lequel Emmanuel Macron « a souhaité une pause » pour qu’on puisse « étudier le process » et « écouter les organisations syndicales, le patronat, les entreprises, les particuliers, pour ne pas alourdir » les procédures.
« Si c’est une source de complexité pour les entreprises, nous ne le ferons pas, c’est ce qu’a dit le président de la République », a indiqué M. Darmanin.
Avec AFP