Marine Le Pen, candidate défaite au second tour de la présidentielle, a « retrouvé » lundi « la présidence du Front national » à la place de Steeve Briois, a annoncé celui-ci lundi dans un tweet, deux semaines après sa « mise en congé » entre les deux tours.
« Fier de la confiance que Marine Le Pen m’a accordée. Elle retrouve aujourd’hui la présidence du FN ! Cap sur les législatives » de juin, a écrit l’eurodéputé et maire d’Hénin-Beaumont.
Marine Le Pen, qui maintient le suspense sur sa candidature aux législatives dans cette 11e circonscription du Pas-de-Calais, avait fait l’annonce de sa mise en congé au lendemain de sa qualification au second tour.
« Il m’est apparu indispensable de me mettre en congé de la présidence du FN. Ce soir, je ne suis plus la présidente du FN, je suis la candidate à la présidentielle, celle qui souhaite rassembler autour du projet d’espoir, de prospérité, de sécurité, l’ensemble des Français », avait poursuivi l’eurodéputée.
Elle avait d’abord été remplacée par le premier vice-président du FN, Jean-François Jalkh.
Cet historique du FN, adhérent depuis 1974 au parti fondé en 1972, renvoyé en procès dans les affaires de financement du FN, a été pendant l’entre-deux-tours accusé de propos négationnistes qu’il a démentis.
Il a dès lors été remplacé par M. Briois, vice-président du parti.
Interrogés par l’AFP, les responsables FN n’ont pas rendu publiques les modalités statutaires de ces évolutions.
Le trésorier du FN Wallerand de Saint-Just avait déclaré que « juridiquement, c'(était) tout à fait possible », car « statutairement, on considère que le premier vice-président est empêché, donc c’est le vice-président suivant ».
« Mais on ne fait pas trop de +juridisme+, là », avait-il ajouté.
Avec AFP