Gaspard Gantzer, ex-conseiller communication de François Hollande qui avait renoncé à se présenter aux législatives sous l’étiquette d’En Marche! à Rennes, faisant valoir que ses « attaches sont à Paris », a annoncé lundi qu’il ne serait pas candidat dans la capitale non plus.
Interrogé sur Europe 1 sur son intérêt pour les circonscriptions de La République en marche encore non attribuées à Paris, il a répondu : « Elles ne seront pas pour moi (…), non moi j’irai faire autre chose ».
Il est revenu sur la « drôle d’histoire » de l’annonce jeudi par REM de son investiture dans la 2e circonscription de l’Ille-et-Vilaine, à Rennes, à laquelle il avait renoncé le lendemain.
« Emmanuel Macron m’a fait cette proposition à la dernière minute, ça m’a beaucoup honoré, j’ai pris 24 heures pour réfléchir et puis j’ai refusé parce que ce n’était vraiment pas la bonne idée », a-t-il affirmé, assurant qu’il n’avait « pas du tout » été parachuté par François Hollande, qui n’était selon lui pas au courant.
« Je me suis rendu compte que ça n’était pas un bon plan. Moi, je suis Parisien, si un jour je dois faire de la politique, c’est à Paris, ce n’est pas en Bretagne », a-t-il assuré.
M. Gantzer, 37 ans, a été condisciple du président de la République à l’Ena (promotion Léopold Sédar Senghor, 2004).
Avec AFP