Arnaud Leroy, député socialiste sortant et soutien d’Emmanuel Macron, n’a pas exclu vendredi le choix d’un Premier ministre issu de LR, mais a plaidé « à titre personnel » pour Richard Ferrand, secrétaire général du parti d’Emmanuel Macron.
Un Premier ministre issu des rangs des Républicains ? « Ca fait partie des options. Comme d’autres », a répondu M. Leroy sur le plateau de « Territoires d’info » sur LCP/Sud radio.
Il a reconnu que La République en marche, en n’investissant pas de candidats pour l’instant contre Bruno Le Maire ou Nathalie Kosciusko-Morizet, avait « envoyé des signaux de bonne composition » à la droite.
« Vous avez, à droite, des gens qui veulent empêcher le président, qui maquillent un programme », a développé le député, assurant ne pas savoir « ce que François Baroin propose: soit-disant le programme de François Fillon était essentiel pour sauver la France et tout à coup (…) on le jette à la benne aux ordures ».
Et de l’autre côté, « des personnes qui disent: +on veut appuyer le président, en gardant une identité Républicaine, au sens partidaire du terme+ », a-t-il complété.
Plus généralement, M. Leroy a souligné l' »obligation de résultat » du président élu comme pesant dans le choix du futur chef du gouvernement. « On ne peut pas se permettre d’avoir quelqu’un qui vient, qui nous dit +écoutez, je fais ça pendant un an et demi (…) puis je me mets derrière un buisson pour me mettre en marche avec une autre étiquette pour 2022+ ».
« Richard Ferrand ferait aussi un très bon Premier ministre », a-t-il lâché. « C’est un marcheur historique (…) Richard Ferrand a joué un rôle essentiel, c’est un pivot » d’En Marche!, a jugé ce soutien de la première heure du président élu, lui voyant comme qualités, « la discussion avec les différentes composantes, l’élément de confiance, l’élément de confiance aussi avec le président élu, c’est important ».
« Il a une connaissance d’Emmanuel Macron qui est aussi importante », a-t-il encore plaidé, estimant qu’il fallait « un tandem qui fonctionne bien, une relation de confiance saine » entre l’Elysée et Matignon pour « qu’on soit vraiment à la tâche ».
Avec AFP