La ministre sortante de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, ne compte pas s’investir dans le mouvement annoncé mercredi par Benoît Hamon, souhaitant plutôt, si elle est élue députée à Villeurbanne, faire entendre la voix de la gauche à l’Assemblée.
« Non, je ne cherche pas à me ranger derrière untel ou untel. Ma ligne de conduite: souhaiter le succès de ce quinquennat et la réussite de la France », a déclaré à l’AFP la candidate socialiste en marge d’une « conférence de proximité » organisée dans le cadre de sa campagne pour les législatives en juin.
Et « pour que cela réussisse, il faut une gauche forte qui pèse à Assemblée nationale », a-t-elle ajouté, insistant sur son « état d’esprit constructif ».
Benoît Hamon, éliminé au premier tour de la présidentielle, a annoncé mercredi qu’il lancerait le 1er juillet un mouvement « large, transpartisan », afin de « reconstruire la gauche », sans pour autant quitter le PS.
« S’agissant du Parti socialiste, la question viendra en son temps mais il est évident qu’il a besoin d’être reconstruit au sens noble du terme, de s’alimenter davantage de son bien le plus précieux: les militants », a ajouté la ministre.
Concernant la polémique que suscite l’investiture par En Marche! de l’ancien Premier Ministre Manuel Valls, Najat Vallaud-Belkacem, qui l’avait soutenu à la primaire socialiste, s’est dite « profondément attristée ». « Tout dans cet épisode m’attriste, je n’ai pas envie d’en ajouter davantage », a-t-elle dit.
Avec AFP