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Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin est né en 1953 à Rabat au Maroc (alors protectorat français) son père Xavier de Villepin y travaillait pour l’industriel français, Saint-Gobain.
Il a étudié au collège français de Caracas puis au lycée français de New York, après une licence de droit il est rentré à l’Institut des Sciences politques puis à l’ENA (promotion Voltaire)
En politique il est lié à Jacques Chirac depuis les années 80. Après plusieurs années à travailler au ministère des affaires étrangères, il est nommé ministre entre mai 2002 et mars 2004 période pendant laquelle il a été connu pour refuser la campagne américaine en Irak. Puis il a été nommé ministre de l’intérieur du 31 mars 2004 au 31 mai 2005, date à laquelle il est nommé premier ministre. En mars 2006 il présente un projet de réforme appelé CPE (contrat première embauche) qui déclenche d’importantes grèves et manifestations d’étudiants. Il démissionne le 15 mai 2007.
En avril et mai 2006, Dominique de Villepin est accusé dans l’affaire Clearstream : il a confié une mission de renseignement à un militaire de la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure) et au directeur de la DST (direction de la surveillance du territoire). Un document accuse Sarkozy de comploter contre le groupe EADS (grand groupe industriel français). Finalement le document s’avère être un faux, Dominique de Villpein est mis en examen et est relaxé le 28 janvier 2010
Il n’a pas pu se présenter en 2007 à cause des mouvement sociaux liés au contrat premier embauche et à son implication dans l’affaire Clearstream. Il vient d’annoncer sa candidature à la présidentielle de 2012.
Lettre à Monsieur Fillon
Monsieur,
Comme suite aux résultats du premier tour des élections présidentielles de hier, 23 avril 2017, je tiens à vous faire part de ma très grande colère et de ma très grande inquiétude pour l’avenir de notre pays.
Je vous présente ma reconnaissance et mon respect pour avoir eu le courage de dire la vérité de la situation de la France en Europe et dans le Monde. Vous avez oser dire les décisions drastiques et importantes qui sont indispensables et nécessaires pour remettre notre Etat en situation de marche correcte.
Je vous présente ma reconnaissance et mon respect pour avoir eu le courage de vous opposer à certains ténors, ou autres responsables de votre parti, qui vous ont non seulement délaissé mais aussi «assassiné», car ils ont senti qu’ils avaient eux-mêmes beaucoup à perdre avec votre programme. Aucun soutien réel face au lynchage médiatique, de la presse et des autres partis quel qu’ils soient. J’ai honte pour eux et pour mon pays.
En même temps, si je ne croyais pas aux capacités que l’Homme a de se redresser, je dirais que j’ai très peur pour l’avenir de notre pays et pour les générations à venir. Mais nous allons de sûr passer encore cinq très mauvaises années, quel que soit le candidat qui deviendra président, qui vont nous dégrader encore plus sur la scène internationale. Contrairement à ce que nous rabâche les médias je ne crois pas que nous sommes dans une grande révolution.
Comme j’ai eu l’occasion de le dire et de l’écrire je n’ai absolument pas le culte de la personnalité. Mais je vous souhaite beaucoup de courage pour les jours et les mois à venir.
Cordialement et respectueusement,
Marie-Jeanne Anton-Perret
le 24 04 2017